Article written by Claude Maheaux-Picard for Les Affaires.

BLOGUE INVITÉ. Débutons par une confidence: je suis une accro de la guenille. Si je le pouvais, je renouvellerais ma garde-robe au complet chaque saison. Selon les données existantes, je ne suis pas la seule.

Il se consomme en moyenne chaque année 40 kg de textiles par habitant au Québec. Quand on sait qu’un vêtement est porté environ sept fois avant d’être donné ou jeté (selon une conversation que j’ai eue avec Tonny Colyn, la directrice nationale du développement des affaires et de la durabilité à l’Armée du Salut, en 2018), il y a de quoi avoir le tournis.

D’entrée de jeu, il faut savoir que la production de textile est la seconde industrie la plus polluante après l’activité pétrolière.

Rien de moins.

On reproche à cette industrie sa grande consommation d’eau, de produits chimiques, ses émissions de CO2 et sa pollution des cours d’eau. Le tout se produisant dans des pays où les normes environnementales et leur contrôle sont pour le moins déficients.

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